Un street artiste détourne des caddies pour les transformer en œuvres solidaires.

Monsieur BMX, montpelliérain , est bien connu, comme son nom l’indique, dans l’installation de petits vélos découpés, qu’il accroche sur les murs des villes qu’il visite.. Ce street artiste c’est aujourd’hui donné un nouveau défi : un défi solidaire. Son projet consiste à poser des caddies, eux aussi découpés, pour venir en aide « à ceux qui en ont besoin », comme il inscrit à coté d’eux. Ces caddies sont généralement éphémère. Tout comme ses moitiés de vélos, Monsieur BMX reste dans l'illégalité avec ses moitiés de chariots fixés aux murs. Ce qui lui a valut de se les faire retirer plusieurs fois par les forces de l'ordre. Toutefois, il ne compte pas s'arrêter là, et en pose régulièrement dans de nombreuses rues. Il est en train de profiter du buzz du moment pour essayer de légaliser son art solidaire.

Cela fait maintenant deux ans que le street-artiste, s'est lancé dans la pose de moitié de chariots sur les murs des villes de l'Hérault et du Gard. S'inscrivant dans une démarche de solidarité, ces moitiés de chariots de supermarché fixées aux murs ont pour objectif de permettre aux plus démunis d'avoir de quoi boire, manger et se vêtir, mais aussi d'inciter les gens à se montrer généreux, particulièrement en période hivernale.

Une initiative de Monsieur BMX, un street artiste sudiste, qui a récupéré des cadis abandonnés pour en faire des oeuvres solidaires !Une très belle action, à la fois artistique et solidaire, qui permet aux passants de laisser des denrées pour les plus démunis !

L’artiste reçoit de nombreux messages de soutien dont ceux de l’acteur Guillaume Canet. Il en est persuadé, ce n’est que le début, il souhaite pouvoir faire entrer son œuvre dans la légalité. L’objectif : faire installer ses dispositifs partout où des gens le souhaitent, mais l’artiste est ferme sur un point et ne souhaite pas se faire rémunérer ! « Hier, j’ai posé un vélo pour une entreprise tu vois, j’ai été payé, mais les caddies c’est autre chose, c’est comme les restos du cœur. Si on me demande d’aller en installer, j’irais le faire gratuitement et accessible à tout le monde, jamais je me ferais payer pour les caddies ».